Un récent accident de chasse dramatique survenu en région parisienne a, une nouvelle fois, soulevé une question controversée : les chasseurs sont-ils en train de devenir des individus dangereux agissant en toute impunité ?
En l’occurrence, un berger allemand a été abattu d’une balle dans la tête par un chasseur qui a prétendu l’avoir confondu avec un sanglier.
Cet incident fait suite à plusieurs autres rapports d’accidents similaires qui se produisent régulièrement. Rien qu’en France, plus de 100 accidents liés à la chasse sont enregistrés chaque année.
Ce chiffre est probablement beaucoup plus élevé en réalité, car certains cas ne sont pas signalés par peur ou par honte.
Il est clair qu’il faut faire davantage pour garantir la sécurité des humains et des animaux pendant la chasse. Les réglementations actuelles doivent être mises à jour afin de protéger les personnes pratiquant des activités de plein air telles que la marche, la course à pied, l’escalade et la chasse.
Une famille en deuil
Samedi matin, une tragédie s’est abattue sur une famille du petit village français de Coutevroult (Seine-et-Marne). Leur berger allemand bien-aimé a été tué d’une balle dans la tête par un chasseur qui affirme l’avoir pris pour un sanglier.
Apparemment, le chasseur était à une vingtaine de mètres du chien au moment du tir, mais sa visibilité aurait été rendue « complexe à cause de la végétation ».
Le corps sans vie du chien a été retrouvé à quelques centaines de mètres de sa maison et l’incident s’est produit vers 11h30 sur une propriété privée.
La famille est aujourd’hui en deuil et cherche à comprendre comment un tel accident a pu se produire, d’autant plus que le chasseur impliqué appartenait à un groupe qui prend habituellement des précautions pour éviter ce type de situation.
Il semblerait que cette fois-ci le groupe n’ai pas prévenu les habitants que leur partie de chasse commençait. Le père de famille avait pris l’habitude de laisser son chien à l’intérieur lorsqu’il était prévenu, mais selon lui « ce samedi, ils ne l’ont pas fait ».
« On était sous le choc. Aucun chasseur ne m’a contacté pour s’excuser. Quand vont-ils arrêter de tirer sur n’importe quoi ? Un chien ne ressemble pas à un sanglier ! On avait construit notre maison ici pour être tranquille. Parfois, ils tirent tellement qu’on a l’impression d’être en zone de guerre ! » Continue le père de famille.
Une habitante du quartier se plaint également, « On ne se balade plus en forêt parce qu’on a peur ».
La famille a décidé d’entrer en contact avec la fondation Brigitte Bardot pour essayer d’obtenir réparation « afin d’obtenir justice ».
Une enquête a été ouverte.