Le drame s’est déroulé le 9 juin dernier proche du Col de Servi, en Corse. Le couple de sexagénaires, pourtant habitué de la région, s’est dit traumatisé.
Agressé par un groupe de cochons sauvages
Ces vacanciers toulousains se rendent chaque année en Corse, profitant des paysages magnifiques que propose la région. Le couple souhaitait profiter de la vue sur le golfe de Porto.
Après avoir garé leur camping-car, le couple et leurs deux chiennes, un chihuahua et une yorkshire terrier, ils ont aperçu des cochons sauvages. Ils ont tenu leurs animaux en laisse pour ne pas qu’elles « aillent les embêter ».
Un peu plus tard, le couple s’est fait encercler par une meute d’environ 20 cochons sauvages. Les cochons cherchaient à attaquer les deux chiennes.
Pour ne pas laisser le pire se produire, les vacanciers tenaient les animaux en hauteur.
Malheureusement, les cochons étaient déterminés et ont bousculé le couple à plusieurs reprises, les faisant plusieurs fois tomber par terre.
Y voyant un dernier espoir, l’homme a pu libérer le yorkshire qui s’est enfui dans le marquis. Le chihuahua, Chica, n’a pas eu cette chance et s’est fait dévorer vivante, sous les yeux du couple.
Le couple, blessé physiquement et mentalement
Après ce drame, les vacanciers ont dû faire appel aux pompiers qui les ont transférés vers un médecin de garde. « La médecin nous a envoyés nous laver dans un camping à proximité tant nous étions dans un état lamentable après avoir été poussés à terre par les cochons » a déclaré la vacancière.
Une plaie importante derrière le genou faite par les cochons l’oblige à recevoir quotidiennement la visite d’une infirmière. Le couple a même reçu un rappel de vaccin contre les tétanos.
Suite à cette mésaventure, le couple a demandé aux maires des communes de Renno et Cristinacce d’implémenter des signalétiques indiquant la présence d’animaux sauvages dangereux.
« On n’est pas allé chercher ces animaux, ce sont eux qui sont venus. J’ai peur que d’autres personnes se mettent à prendre ce chemin avec des enfants en bas âges à leur tour. Il y a un risque de dangerosité énorme. Ils sont voraces, c’est impressionnant ! Je n’ai jamais vu cela. Ils divaguent, ils font ce qu’ils veulent » a déclaré la vacancière à Corse Matin.
Le maire de Cristinacce, Antoine Versini, a indiqué au journal régional que des panneaux interdisant l’accès aux randonneurs ont été commandés.
« Il n’y avait jamais eu de problème jusqu’ici. Beaucoup de campeurs décident également de dormir là-bas et même d’allumer des feux de camp alors que c’est interdit, déclare le maire. Oui, il y a des bêtes car cela reste la campagne et c’est un lieu de transhumance pour les bergers. Et certes, il n’y a pas de clôture, mais on ne peut pas fermer tout le plateau du col de Sevi non plus. »