Le zèbre unique est né dans la réserve nationale de Maasai Mara au Kenya et a été documenté à l’origine par le photographe Frank Liu.
Le guide qui a dirigé l’expédition photographique a nommé le poulain « Tira ».
Les rayures des zèbres
Savez-vous pourquoi les zèbres ont des rayures ? Ce n’est pas seulement pour le spectacle : ces marques uniques ont une fonction très importante ! Les chercheurs pensent que les rayures noires et blanches du zèbre l’aident à se camoufler des prédateurs.
L’alternance des motifs contribue à briser la silhouette de l’animal, ce qui rend plus difficile pour les prédateurs potentiels de différencier les différents membres d’un troupeau. En plus de servir de camouflage, les rayures peuvent également réduire les parasites en diminuant le gain de chaleur dans les zones à bandes étroites.
En outre, les scientifiques supposent que les rayures ont pu évoluer au fil du temps pour signaler le statut social des différents troupeaux.
Aujourd’hui, les zèbres sont toujours reconnus pour leur look caractéristique et restent l’un des animaux les plus emblématiques de la planète !
Un zèbre avec des taches est né
Parmale Lemein, spécialiste de la faune du Matira Bush Camp, a déclaré qu’il s’agissait du premier cas de zèbre à pois dans la réserve de Mara. Il est fort probable que le bébé zèbre ait un mélanisme, qui est le contraire de l’albinisme.
Cependant, il y a eu une triste nouvelle : aucun zèbre similaire n’a survécu au cours des six derniers mois avec une telle condition dans les parcs africains. Nous ne pouvons qu’espérer qu’elle est toujours en vie et en bonne santé.
Les animaux mélaniques ont un excès d’un pigment appelé mélanine qui rend leur peau, leurs poils ou leur pelage très foncés ou, dans certains cas, complètement noirs. Les anomalies de rayures chez les zèbres sont souvent liées à la consanguinité.
Les rayures d’un zèbre sont uniques à chaque individu et servent à un large éventail d’objectifs. Les rayures fonctionnent d’une myriade de façons, notamment en permettant aux animaux de se fondre dans l’environnement, confondre les prédateurs en rendant plus difficile la distinction des individus au sein d’un groupe, en minimisant les piqûres de mouches (bizarre mais vrai !), en assurant la thermorégulation et en aidant les individus à s’identifier les uns les autres.